LE FREESTYLE FOOTBALL , AU COEUR DU CARITATIF

LE FREESTYLE FOOTBALL, AU COEUR DU CARITATIF

Enora Fournier, de Pontivy (Morbihan) et Samuel Gallo, de Vitré (Ille-et-Vilaine) sont 2 jeunes adultes, sportifs , qui ont eu l’idée d’une association lors du premier confinement. Samuel Gallo , adepte de Freestyle Football , et Enora Fournier , jeune politicienne , sont particulièrement affectés et touchés par ce qu’il se passe en Asie du Sud-Est à cette période. Certaines femmes du pays sont particulièrement touchées par la pandémie et leur qualité de vie tourne vite au désastre. « Des petites filles ont été déscolarisées, d’autres ont dû travailler ou ont sombré dans la prostitution, pour aider leurs parents, leur famille, à cause du manque d’argent durant cette période difficile. Plein de facteurs ont dégradé les droits des femmes là-bas, les progrès des dernières sont effacés et ce sera dur de revenir à la situation de 2019. Enora Fournier et Samuel Gallo de Pontivy et de Vitré, fondateurs de l’association Equall.

Ils ont ensemble l’idée de « EQUALL » , une association aidant les jeunes femmes (filles) dans ce genre de cas de figure , au Laos et au Cambodge , en s’appuyant entièrement sur la discipline du Freestyle Football . Ils créent assez rapidement une page Instagram pour développer leur association (@equall_project) et créent une cagnotte en ligne «HelloAsso.com », ou il récolte environ 3 000 euros jusqu’à présent. L’entreprise « Spleen » , grande marque d’équipements dédiée au Freestyle Football , montre son soutien en sponsorisant l’association , tant financièrement qu’en don de matériel …

Le but des deux fondateurs est de se rendre sur place en 2021 et de venir en aide à environ 600 jeunes filles , qui sont déjà prisent en charge par trois associations française , et de rétablir une certaine égalité homme-femme par l’amour du ballon et du Football Freestyle. « C’est un sport qui demande de la résilience, de ne jamais abandonner. C’est une discipline accessible à tous, que ce soit pour les filles ou les garçons. Nous voulons casser les stéréotypes à travers le foot freestyle. » affirme Samuel. Enora et Samuel resteraient sur place durant quelques mois pour enseigner la pratique aux jeunes filles , en plus de l’appui financier qu’ils fourniront. 

Le 26/05/2021 , Sacha Bowyer-Tagg.

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